Sologamie est le podcast des célibataires qui n’ont besoin de personne.
Troisième épisode : le bingo des célibataires ! Un jeu fou auquel je participe avec Louisa Amara, créatrice du podcast Single Jungle. Cet épisode crossover de Noël n’existe qu’en version audio.
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Parmi les phrases que nous sort notre entourage pour « justifier » notre célibat : « Tu es trop grosse », « Tu es trop féministe », « Tu es trop exigeante », « Tu es musulmane ». Et toi, quelles phrases du bingo des célibs cochent-tu ?
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Marie Albert
24 décembre 2020
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Bonjour les filles, un grand merci pour ce podcast ! J’ai découvert le concept de sologamie ce matin (merci le podcast d’air zen). Ça m’a fait du bien d’écouter vos réactions à toutes ces remarques que l’on reçoit lorsqu’on vit seule… et pourtant bien !
J’ai 53 ans, je suis célibataire depuis que j’ai quitté le père de mon fils il y a vingt ans. Et je suis bien dans ma peau 🥰 !
Pour ma part j’ai fini par prendre énormément de recul face à toutes ces injonctions, mais j’ai trouvé assez frappant en vous écoutant de réaliser à quel point ces remarques sont toujours les mêmes… à quel point toutes ces personnes qui font ces »analyses » ne font que répéter les mêmes choses, que vous soyez à Paris, à Lançon ou comme moi sur la Côte d’Azur… oui ils sont convaincus d’avoir raison, et pourtant en posant à plat tous ces arguments, on voit bien à quel point ils sont contradictoires et illogiques : il faudrait utiliser toutes ces stratégies de séduction dont vous avez parlé… tout en restant naturelle. Être moins exigeante… tout en restant soi même. Etc : j’en passe et des meilleures.
Au final lorsqu’une amie bien intentionnée me dit encore il y a peu « excuse-moi de te poser cette question, c’est peut-être indiscret, mais est-ce que tu n’es pas malheureuse d’être seule ? », je préfère en rire, et être fière de moi. Car oui, je sais faire quelque chose que beaucoup de gens ne savent pas faire, qu’ils croient même tout simplement pas possible : je m’épanouis en me suffisant à moi même. J’ai réussi à sortir de ces croyances limitantes dans lesquelles ils sont encore englués. Et j’en suis très satisfaite et même fière, car bien que dans l’ensemble, je n’ai pas beaucoup de couples rayonnants de bonheur autour de moi… sortir de ces croyances limitantes n’a pas été facile. Objectivement quel avantage pensent-ils donc avoir à vivre comme cela ?
Je réponds donc avec empathie et sans me limiter dans l’expression de ma joie : « oh oui ! » … car je suis vraiment bien ! Je suis libre de faire ce que je veux et quand je veux, sans avoir à justifier quoique ce soit, sans avoir à subir les chaussettes sales qui traînent ;), je dépense mon argent comme je l’entends, je vois qui je veux sans avoir à me justifier… rencontrer un homme, faire ma vie avec ? Avec grand plaisir ! Il suffit qu’il m’attire, qu’il accepte qui je suis sans vouloir me faire devenir quelqu’un d’autre, qu’il soit lui aussi célibataire et disposé à la fidélité en amour… rien de bien extraordinaire mais… surprise ! Ça ne court pas les rues !!!
Question d’éducation et de culture peut-être ?
Je crois qu’en fait on nous fait porter (ou parfois nous acceptons de porter 😉) la culpabilité de frictions qui se produisent inévitablement au moment où un système sociétal se transforme et évolue.
Dans « l’ancien monde », le couple était l’unité de base de la société, et l’autorité de l’homme sur la femme reflétait (probablement) celle de l’état sur le peuple.
Tout cela est en pleine mutation, la liberté des individus s’accroît, et celle des femmes se fait un chemin. Rien n’est gagné et tout cela relève de la mutation historique.
Alors bravo à vous, femmes des jeunes générations : vous affirmez des valeurs de liberté et de respect de soi même, sans tomber dans l’agressivité des premières féministes. De cette façon, vous êtes un exemple pour les générations plus anciennes.
En mettant un nom sur notre situation, vous donnez du poids, un statut et bientôt peut-être un rôle à ces personnes qui font le choix d’être en paix et heureuses avec elles-mêmes…
Et je me trouve surprise et assez ravie, à la façon de Monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, de découvrir que je suis sologame.